La littérature est l’essentiel, ou n’est rien – Georges Bataille
Diégane est un jeune écrivain sénégalais qui vit à Paris. Un jour, par une sorte de hasard (mais le hasard existe-t-il vraiment ?), une autrice reconnue lui offre un ouvrage rare : Le Labyrinthe de l’Inhumain.
Les effets du changement climatique sont là. Une partie du monde en subit les effets dévastateurs de plein fouet, l’autre réussit à vivre, mais à quel prix ! Les commerces ferment, le chômage est endémique, le chaos est-il si loin ?
Les enfants grandissent, même sans parents – Proverbe japonais
Entre 1854 et 1929, 250 000 enfants ont été déplacés à travers les Etats-Unis. Il s’agissait pour la plupart d’enfant d’immigrants arrivés en masse à New York, vivant dans une extrême pauvreté. Certains avaient leurs parents mais une grande partie d’entre eux étaient orphelins.
On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille (Maxime Le Forestier)
Numéro 4 d’une famille de 10 enfants, William Guidon de Repeygnac nous raconte la vie de sa trop grande famille. Entre Toto, le père, baron, dont la famille est ruinée depuis bien longtemps et la mère, bourgeoise, qui a surtout épousé un titre, la famille vivra une sorte d’enfer.
Il (tonmari) dominera sur toi. (Bible – Genèse 3.16).
Maryem est une toute jeune écolière. Une nuit, elle est enlevée avec d’autres camarades par des « combattants » de Boko Haram* au Nigéria. Réduite en esclavage, violée, mariée de force à un djihadiste, Maryam parviendra à s’échapper avec sa fille.
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » – J. CHIRAC – 2002
Des forêts qui brûlent pendant des semaines, des villes noyées sous la pluie en plein été, une chaleur intense qui rend toute activité épuisante, des orages de grêle : c’est l’actualité de l’été 2021 et c’est aussi le sujet du dernier roman d’Olivier Norek.
1911, en Grande-Bretagne. Parce qu’elle a brisé une vitre, Ella se retrouve à l’asile de Sharston (Yorkshire). Sans famille, coupée du monde, elle ne sait qu’une chose : il faut qu’elle sorte de cet endroit pour ne pas mourir avant d’avoir vécu. John a fui la pauvreté de son Irlande natale. Rongé par un deuil, inconsolable, il se retrouve lui aussi à l’asile.
Certains ne sont jamais seuls, ils sont toujours accompagnés de leur connerie (Arletty)
Envoyé en Afrique pour déjouer un coup d’état, OSS 117 a pris un coup de vieux ! Pour cette mission délicate, il devra faire équipe avec OSS 1001, agent secret version 1980. Mention spéciale pour Pierre Niney dans le rôle d’un agent moderne, intelligent et métrosexuel !
Comme dans les deux premiers opus, OSS est bourré des clichés les plus éculés et lorsque parfois, il fait preuve de quelques fulgurances, il s’empresse de les gâcher illico.
Pour moi, c’est le thriller de l’été. Les films iraniens sont rares et celui-ci est un petit bijou. Il décrit une réalité iranienne mal connue : la toxicomanie. En Iran, il y aurait 6,5 millions de toxicomanes pour une population de 82 millions d’habitants.
La loi de Téhéran est un film captivant. On y trouve à la fois du suspense, de l’action et la description d’une certaine réalité iranienne : la drogue, la pauvreté, le système judiciaire dont parfois l’absurdité n’échappe pas aux protagonistes mais qui se retrouvent coincés dans dans le système.
Le sujet est grave pourtant on rit parfois (jaune…) et quelques moments de poésie s’échappent du marasme ambiant, un peu comme dans la vraie vie.
A voir sur grand écran ou plus tard en streaming !