La plus grande richesse est celle du coeur
2029 : rien ne va plus. La première puissance mondiale vacille sur ses bases et tombe. Le pays ressemble désormais au Vénézuela de 2019, s’en relèvera-t-il ?
La famille Mandible, de Douglas le patriarche à Willing son arrière-petit-fils, va-t-elle réussir à survivre dans le chaos ? La fortune du « Grand Homme » pourra-t-elle aider la famille et d’ailleurs la famille saura-t-elle se serrer les coudes dans l’adversité ?
Lionel Shriver a écrit une dystopie mais à y regarder de plus près, ce monde de 2029 ressemble comme un frère à celui d’aujourd’hui.
La lectrice que je suis s’est peu ou prou reconnue dans certains personnages : l’optimiste forcenée, l’hyper prévoyant, l’égoïste assumée et j’en passe.
Lionel Shriver a le talent de nous faire osciller sans cesse entre humour et tragédie tout en traitant des grandes problématiques auxquelles nous devons faire face aujourd’hui de façon parfois plus criante qu’hier : la pauvreté, le racisme, la dette des pays riches, les avancées technologiques asservissantes… C’est ce qui rend cet ouvrage extrêmement troublant voire prophétique ?
Editions BELFOND – 2017 – 518 pages